Dans le cadre des consultations sur la révision de la Politique québécoise de financement des universités lancées par la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry, l’École nationale d’administration publique (ENAP) dépose son mémoire afin d’alimenter et de guider le gouvernement dans sa réflexion. Elle y présente ses demandes, lesquelles lui permettraient de déployer son plein potentiel et de s’acquitter pleinement de son rôle de véritable instrument collectif de développement pour le Québec.
Une université-conseil pour l’excellence du service public québécois
En plus d’y réaffirmer son appui aux demandes de réinvestissement du Bureau de coopération interuniversitaire et de l’Université du Québec (UQ), l’ENAP y demande deux séries d’ajustements aux Règles budgétaires et calcul des subventions de fonctionnement aux universités du Québec. Ces modifications lui permettraient de s’acquitter plus efficacement de sa mission nationale, qui exige une présence forte dans les principaux pôles du service public québécois, tout en desservant l’ensemble du territoire. Elles contribueraient également à lui donner des moyens pour mieux accomplir sa mission de perfectionnement et d’appui aux administrations publiques.
Réinvestissement majeur dans le réseau de l’Université du Québec
L’ENAP est solidaire des établissements universitaires québécois, et soutient la demande de réinvestissement formulée par le Bureau de coopération interuniversitaire, ainsi que celle de l’Université du Québec (UQ) visant l’octroi d’une enveloppe budgétaire récurrente supplémentaire de 100 M$ par année à son fonds de fonctionnement. Elle estime qu’avec un financement adéquat et équitable pour l’ensemble des partenaires du réseau, le gouvernement du Québec favoriserait la mise en place de conditions favorables à l’accessibilité à l’enseignement supérieur, pavant ainsi la voie à l’innovation, à la recherche et au développement du Québec.
En sa qualité de partenaire privilégié du gouvernement du Québec, l’ENAP est à pied d’œuvre afin de développer une université au service des besoins des Québécoises et des Québécois, en faveur de l’excellence du service public. Elle compte, pour ce faire, travailler en étroite collaboration avec lui et les établissements du réseau universitaire.