Brigitte Poirier, chercheuse postdoctorale à l'ENAP, Étienne Charbonneau, professeur titulaire à l'ENAP, de même que Rémi Boivin, professeur agrégé à l'École de criminologie de l'Université de Montréal, sont signataires d'une étude publiée dans Police Practice and Research.
Intitulée The price tag of police body-worn cameras: officers’ and citizens’ perceptions about costs, cette étude analyse l’influence des implications financières sur le soutien à l’utilisation des caméras portatives par les corps policiers.
Données probantes
Des entretiens menés auprès de 78 policières et policiers montrent, d’une part, que ces derniers demeurent sceptiques quant au retour sur investissement de cette technologie, préférant souvent que les fonds soient alloués à d’autres dépenses (formation, recrutement, etc.). Quant au sondage mené auprès de 1 609 citoyennes et citoyens, il révèle un fort soutien à l’utilisation de ces caméras, une donnée qui diminue toutefois significativement lorsque les répondantes et les répondants sont informés qu’une telle utilisation peut se traduire par des réductions dans les programmes sociaux ou des hausses de taxes.
L’article est disponible en langue anglaise.